Ce n’est pas la peur d’une improbable invalidation judiciaire ou administrative des licenciements collectifs qui motive les directions d’entreprises à recourir aux prestations de consultants spécialisés. Mais la haute technicité des procédures induit malgré tout des possibilités d’erreurs qui peuvent être exploitées par les salariés devant la justice, ce qui entraîne des coûts et des délais supplémentaires. Les directions cherchent aussi à limiter l’ampleur des mobilisations collectives des salariés. La mission des cabinets de conseil consiste à assurer les conditions du bon déroulé du « projet » en imaginant une multitude de scénarios et en élaborant des contre-stratégies adaptées.
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