Une lecture attentive des textes dans lesquels Hayek définit son rationalisme est éclairante, qu’il s’agisse des questions que ces textes posent aux partisans d’une conception émancipatrice de la politique, ou bien des positions politiques et morales profondément conservatrices que leur auteur associe de manière explicite à ce rationalisme. Paradoxalement, les critiques d’inspiration foucaldienne du néo-libéralisme ont tendance à occulter ce dernier aspect : elles en font une idéologie de la modernité et du progrès, aux antipodes du conservatisme assumé par ses fondateurs.
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