En 2011, au moment même où le système de partis semblait bien établi et où les puissants mouvements sociaux paraissaient en déclin, les manifestants anticorruption ont exprimé des critiques virulentes contre les politiciens véreux et la marginalisation des citoyens dans la démocratie indienne. Cinq ans après la mobilisation des semaines d’août, nous pouvons proposer une analyse provisoire des motivations et des tensions ayant conduit à l’émergence d’un nouveau parti, né de manifestations de rues, qui a ensuite réussi à former un gouvernement territorial élu avec 54 % des voix.
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