En Bolivie, les Aymaras et les Quechuas possèdent des traditions de révolte qui remontent au soulèvement de Tupac Katari en 1781. Les Péruviens et les Guatémaltèques ont aussi leurs propres filiations. Ce sont ces généalogies que je recherche inlassablement – la continuité entre les rébellions anti-impérialistes des années 1960, ou celles de mouvements autochtones, et les vagues nationalistes antérieures. Je tiens obstinément à faire la distinction entre généalogies et politiques – pas pour les opposer les unes aux autres mais pour trouver des lignées qui bien souvent expliquent les choix politiques.
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