Malgré ses limites, le volontarisme en matière de féminisation des rangs militants a permis à la fin des années 1968 l’accroissement de la part des femmes et des ouvrières dans les structures syndicales. Cependant, les freins à l’engagement des femmes que sont le travail domestique, la répression patronale, l’opposition des maris, l’idée selon laquelle le syndicalisme est l’affaire des hommes, etc., continuent de peser. La division sexuée du travail se trouve transposée dans le syndicalisme, avec ce qu’elle implique matériellement comme division des tâches, mais aussi comme discours de la domination masculine.
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