Notes
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[1]
Estellon, 2014, p. 12.
-
[2]
G. Pankow citée par C. Verney-Kurtz, Journée d’étude « Filiations et actualité de Gisela Pankow » organisée par la Société de Psychanalyse Freudienne (SPF), le 10 octobre 2015, à Paris.
-
[3]
Levinas E. (1961). Totalité et infini. Essai sur l’extériorité. Paris : Le livre de poche, p. 210.
-
[4]
Brook P. (1985). Mensonge et superbe adjectif. In : O. Aslan, D. Bablet (Éds.), Le masque. Du rite au théâtre. Paris : CNRS Éditions, pp. 193-207 (p. 194).
-
[5]
M. Corcos privilégie l’expression « fonctionnement limite » qui sous-tend que rien n’est figé ni a fortiori définitif, et que le développement de la personnalité à cet âge charnière de la vie peut évoluer grâce aux rencontres et aux soins prodigués.
-
[6]
Missenard, Gutierrez, 1989, p. 77.
-
[7]
Roussillon, 2010, p. 95.
-
[8]
Golse, 2010, p. 11.
-
[9]
Baudelaire Ch. (1856). Edgar Allan Poe. Sa vie et ses ouvrages. Paris : L’Herne, 1994, p. 17.
-
[10]
Rappelons les propriétés de ce médium : « indestructibilité, extrême sensibilité, indéfinie transformation, inconditionnelle disponibilité et animation propre» (De Luca, 2009, p. 4).
-
[11]
Llhomme-Rigaud, 2002, p. 36.
1 Cet article propose de montrer comment une médiation thérapeutique groupale basée sur la confection et la mise en scène de masques peut permettre à des adolescents relevant des « cliniques de l’extrême » (Pommier, 2008, 2010), avec des problématiques narcissiques identitaires, de reprendre un processus de subjectivation. Dans un premier temps, le travail du masque sera abordé dans sa dimension technique, puis les axes thérapeutiques seront développés ainsi que le vécu des patients adolescents au fonctionnement limite lors de cette expérience de groupe. Nous employons « fonctionnement limite » au sens de V. Estellon (2014), c’est-à-dire comme « une pathologie des limites du Moi » : « Être adolescent, c’est commencer à se penser comme sujet et comme objet » [1].
2 G. Pankow affirme qu’« Il existe pour le sujet une seconde chance de symbolisation, mais uniquement s’il passe par le corps » [2]. En institution, avec un accompagnement sécure, l’adolescent peut appréhender ce corps support de tous les mouvements et échanges. Le corps viendrait ainsi en négatif du visage/façade au sens d’E. Levinas [3] : le visage ne masque plus l’affect réprimé. Le port du masque réengage le corps, comme le souligne le dramaturge Peter Brook : « On se trouve libéré, momentanément, de sa propre subjectivité. Et cela réveille immédiatement, irrésistiblement, la conscience du corps » [4]. Il est alors soumis au regard des autres. Lorsqu’on porte un masque, le corps doit venir soutenir l’affect que le visage ne peut exprimer.
Au cœur de la médiation : le travail du masque
3 À partir d’une empreinte réelle est développée une création imaginaire, un jeu sur les volumes pouvant retranscrire l’image du corps vécu. La confection du masque est une succession de deuils et de transformations qui engagent le travail du négatif dans les renoncements et les mises à mal, destructions nécessaires : prendre l’empreinte de son visage, se reconnaître ou non dans cette image, la renforcer, créer des ouvertures pour rendre le masque en capacité de jeu, transformer les volumes et donc l’image corporelle, le nommer, dresser son portrait, l’initier sur scène, seul, au cours d’une improvisation d’éveil puis lui donner l’occasion de rencontrer d’autres personnages, le partager, permettre à d’autres de le porter et enfin l’exposer. L’objet-masque se partage et se distancie peu à peu, parfois brutalement. À chaque étape, il peut être rejeté, cassé, remodelé. Ses fragilités angoissent son créateur, il métaphorise le passage, la transition caractéristique de l’adolescence.
4 Lorsqu’un patient crée un masque en atelier et l’anime, il est amené à travailler sur l’enveloppe. La prise d’empreinte, construite à partir de bandes plâtrées posées sur le visage s’effectue à deux. Il est important d’accompagner de paroles ces gestes de recouvrement, potentiellement unificateurs. Chaque adolescent peut aller à son rythme dans son appréhension du masque. L’empreinte a besoin d’être solide pour pouvoir être décollée puis percée sans se déformer. Cette étape de mue constitue une métaphore de leur traversée. Les ouvertures – yeux, nez, bouche – sont importantes. Elles trouent l’enveloppe mais permettent la communication, les échanges entre intérieur et extérieur, faisant appel à tous les sens. Les soignantes présentes à cet atelier peuvent prêter leur visage comme support, ce qui facilite en partie la confection mais entrave les velléités d’attaque de ces figures.
Ce que le masque rend possible : effets thérapeutiques
7 En se référant au médium malléable (Brun, 2007), nous envisageons un transfert sur les thérapeutes mais aussi sur le cadre et les matières utilisées, ce qui permet aux patients d’être en lien de manière protégée. Pour cela, il faut veiller à ne pas se cacher derrière les objets que l’on propose, qui risquent de se transformer en écran. L’expérience montre la nécessité d’accompagner les adolescents au fonctionnement limite (Corcos, 2016) dans la technique, pour qu’ils puissent envisager ce travail, mettre en forme leur pulsionnalité et leurs projections [5].
8 Il nous semble important d’analyser le cadre de notre intervention avec la population adolescente. En effet, le cadre ne se borne pas aux conditions d’espace et de temps « mais implique aussi les parts silencieuses de leurs psychés » [6]. Quelle part silencieuse présente en creux, vient se révéler dans le masque, dans son initiation sur scène, ou au contact des autres ? Le masque peut revêtir la fonction du double que l’on retrouve au psychodrame (Avron, 2010) et interroge la façon dont on peut porter ses mots, son vécu, ses ressentis. Les adolescents que nous rencontrons ont du mal à parler d’eux. Il y a donc besoin d’un filtre qui équivaut au travail du négatif que nous souhaitons développer. La confection des masques en médiation groupale permet d’ouvrir un espace de rêverie autour de l’image, du visage et de ce qui a pu se jouer au niveau de la peau lors des interactions précoces. Les patients peuvent renforcer cette interface, sans la transformer en carapace. La prise d’empreinte du visage peut tenir lieu de soin, elle peut se vivre comme un masque de beauté, une reprise de contact avec l’autre qui caresse le visage, lisse la surface et fait sentir le corps propre. Handling et holding sont produits et accompagnés d’un discours qui vient décrire les actes, mais également les sensations parfois restées en souffrance d’intégration. Néanmoins, ce contact peut aussi être vécu comme intrusif ; les mots sont alors d’autant plus nécessaires.
9 Dans le processus de différenciation Moi/non-Moi, il s’agit autant de créer le lien avec l’objet que de se saisir et se représenter comme différencié de celui-ci, processus de déliaison nécessaire à la subjectivation. Le travail du masque renvoie à l’appropriation subjective, et à l’impact de l’objet dans ce processus : « Le narcissisme primaire ne peut plus être pensé sans la médiation de l’objet, il est parcouru par des formes d’identifications primaires qui installent d’emblée “l’ombre portée” de l’objet dans la construction du sujet, et le processus d’appropriation subjective au centre de celui-ci » [7]. Il est question ici de l’accordage entre l’objet interne et l’objet externe, avec un masque et un objet autre-sujet qui viennent incarner les dissonances, les désaccords. Prenons l’exemple des improvisations, qui s’effectuent au moins à deux sur le plateau. Les personnages peuvent venir figurer des conflits internes, chaque masque pouvant incarner une pulsion partielle, le jeu permettant une articulation entre elles. Un maillage est désormais possible, élaborable et restituable par le public aux acteurs/auteurs. Comme cela est souvent le cas dans la psychose ou les fonctionnements limites, le passage par le concret – ici le corps et les interactions menées s’appuyant sur un cadre pérenne – aident au processus de symbolisation. Ces mouvements peuvent se mettre en scène, s’incarner aux jeux masqués – temps d’improvisation sur scène, seul ou à plusieurs – et le groupe en restitue quelque chose à leur auteur lors des échanges. Le groupe se fait miroir du monde interne porté à la fois par le masque et le corps et projeté sur scène.
10 Nous supposons que la réflexivité de l’esprit, du mode de rapport qu’il entretient avec lui-même, est une capacité qui n’est vraiment acquise qu’à l’adolescence ; ce qui est vrai de soi est alors également vrai de l’objet, des objets parentaux. Cela fait en outre partie des aspects du « meurtre de l’objet » à l’adolescence, que de « conquérir le concept et le droit d’explorer l’inconscient de l’objet, lieu par excellence de la transgression psychique » [8].
Expérience sensorimotrice du masque
12 Tous ces mouvements de création engagent l’aspect sensorimoteur, le retour aux sensations et aux affects. Les travaux d’A. Brun (2011) aident à affiner les observations quant au choix de matières, de couleurs, la température de l’eau pour humidifier les bandes, la façon de les appliquer sur le visage (doux, brusque, inhibé), comment la personne réagit quand elle sent que les bandes sèchent, chauffent et que cette couche se rigidifie. Certains ont peur de rester coincés dessous ; d’autres voudraient prolonger le plaisir. Ils sont engagés à toucher leur visage recouvert, s’ils le souhaitent, pour sentir l’évolution de l’empreinte. Certains s’effleurent, d’autres ne sentent rien, ne se reconnaissent pas dans l’empreinte, ou s’exclament « J’ai une drôle de tête ! », s’inventent des origines exotiques, se voient morts… On pense effectivement au masque mortuaire moulé sur le visage du récent défunt afin d’assurer la conservation fidèle de son portrait. Comment donner souffle au masque ? Ce dernier s’anime quand on se met à son service, qu’on le soutient de tout son corps. L’étayage est très important pour ces adolescents fragiles narcissiquement. Notre accompagnement dans ces épreuves concrètes leur permet d’appréhender la matière et rend possible et « déposable » leur destructivité, souvent enfouie ou retournée contre eux mais cependant nécessaire à la création. Un des masques d’Opale tirait ses pouvoirs de ses furoncles, marquant ainsi un renversement de la tare en attribut phallique. Ce n’est qu’à travers l’appréhension de ses pulsions destructrices et leur élaboration que l’enfant peut poursuivre son processus de subjectivation. Devenu adolescent, que fait-il de ces reliquats s’ils sont restés en souffrance d’intégration ?
15 Certains adolescents craignent de ne pas avoir d’idées, d’épuiser leur stock une fois tous les supports essayés. Cette crainte est souvent exprimée par des patientes boulimiques : la crainte du vide. Comme si l’utilisation jusqu’à épuisement des ressources extérieures ne pouvait donner lieu à une incorporation puis à une intégration de ces bons objets, transformables. Comme s’il n’était pas possible de les utiliser autrement qu’en surface : toucher du doigt une technique dans un rapport unique, creuser l’objet, déployer les expériences à partir du même support, comme la terre par exemple, voir comment elle réagit aux coups, au forage, aux rajouts, à la gravure… Cette façon de tester l’objet externe et de s’en affranchir évoque la mère qui se laisse utiliser par le bébé, pour qu’il apprenne et comprenne qu’il a une action sur elle, que l’action qu’il produit a un récepteur qui à son tour lui renvoie quelque chose. La question de la régulation, de l’accordage est toujours d’actualité pour les patients adolescents qui ont besoin de médium malléable [10] pour tenter l’aventure de la création. Une mère qui est dans le trop est aussi une mère qui lâche au comble de l’excitation. D. W. Winnicott (1958) a évoqué ce double aspect avec la notion d’empiètement : le vide, dû au lâchage, empiète tout autant et ronge.
16 Beaucoup d’adolescents, à travers le masque, viennent mettre en forme ce qui leur a manqué, ce qui s’est échafaudé dans leur psychisme en réaction à ce manque : « L’absence de l’objet satisfaisant dépose dans le sujet son double clivé, attaquant, mauvais » [11]. C’est de cet Autre dont il est parfois question, et qu’il faut mettre en forme pour favoriser un processus de symbolisation et de différenciation. Permettre aux adolescents d’avoir moins peur de leurs objets internes, une fois projetés et élaborés en personnages imaginaires.
19 En proposant une médiation groupale sur le masque, on peut se poser la question de la diffraction du transfert et des projections. Comment les mouvements pulsionnels viennent-ils s’intriquer ? Quel objet vient faire support ou écran, le masque ayant la faculté de combiner les deux ? Nous pouvons nous interroger pour chaque masque élaboré sur la prédominance de l’un ou l’autre phénomène, comme dans le transfert. Qu’est-ce qui est donné à vivre au masque et réapproprié par son porteur sur scène ? On peut insuffler au masque une couleur quand on le porte, ouverture possible face au portrait qui en est dressé. Un masque évolue dans l’interaction avec d’autres personnages sur scène, mais il naît d’une improvisation sans parole, une initiation corporelle avec un éveil qui équivaut à une naissance. Les premiers mouvements du masque sont significatifs de sa façon d’appréhender le monde.
Le devenir des masques, issue du processus de médiation
20 Est-ce qu’un masque, sur le modèle du film cinématographique, n’arrive à sa finalité qu’en étant vu porté ? Est-ce qu’un masque n’existe que lorsqu’il est joué ? Cela oblige à envisager le travail analytique en groupe avec de nouvelles perspectives, une nouvelle vision du cadre. Si le thérapeutique semble se jouer dans la préservation et le secret, le respect de la confidentialité de ce qui est échangé au sein du groupe, le masque est quant à lui fait pour être montré ; c’est un message adressé au monde. Le groupe peut sans doute suffire à cet exercice. Nous croyons pour notre part que le thérapeutique émerge du cadre interne qu’on arrive à respecter et à maintenir. Le travail d’exposition peut être porteur pour certains patients qui parviennent à sublimer une part douloureuse et s’en distancient. Ils en ont moins peur et la partagent comme ils partagent leur douleur. Lorsqu’ils exposent un masque, ils en viennent parfois à reconnaître une part d’eux à travers le regard des autres. De plus, un masque ne divulgue pas tout le processus de création, ni les échanges qui ont eu lieu durant sa confection. Le masque ne résume pas le parcours accompli, il n’est que le témoin de son issue. Et chacun décide ce qu’il souhaite apporter comme légende à son objet.
22 Nous pouvons en conclure qu’avec le masque, ce qui est construit ne reflète pas le sujet, mais s’avère une enveloppe possible d’emprunt. Avec des adolescents au fonctionnement limite, la dimension métaphorique est très importante, tant le jeu de projections est puissant. Se conserve toujours un paradoxe nécessaire, celui de créer un support suffisamment solide pour y déposer sa fragilité, de s’assurer que le masque tient et contient tous les affects qui ne demandent qu’à sortir et s’inscrire : colère, tristesse, dégoût, rancœur, honte, envie… Les mettre en forme permet de les circonscrire, de ne pas rester dans une angoisse diffuse si fréquente dans les problématiques narcissiques-identitaires. La médiation du masque permet au patient de mieux s’inscrire dans un dedans/dehors, offre un pas de côté vers l’imaginaire avec l’écriture du portrait et sa mise en jeu corporelle par des improvisations qui viennent confirmer ou infirmer le caractère du masque. Le masque s’éprouve sur scène, s’enrichit d’être essayé par plusieurs « porteurs ». Lui aussi se nuance dans l’échange. Lorsqu’un patient accepte de voir son masque porté par d’autres, ou que lui-même arrive à endosser le masque d’un autre, un pas est franchi vers la liberté, l’emprunt possible de nouvelles peaux : le jeu des identifications est relancé. Nous accompagnons cette étape d’impression, ou peut-être de réimpression, à travers un support concret qui est une surface à investir, retranscription d’un visage qui fait sourire ou effraie, se fait révélateur de ce qui a été vécu. Nous nous prêtons au jeu des surfaces possibles de projections et offrons une possibilité de réflexivité aux adolescents en mal de miroir, un miroir winnicottien où l’on se perçoit en passant par l’autre et en s’appuyant sur un cadre structurant et fiable. À partir de cette base, nous espérons que du jeu soit rendu possible.
Bibliographie
Bibliographie
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- Brun A. (2007). Médiations thérapeutiques et psychose infantile. Paris : Dunod.
- Brun A. Éds. (2011). Les médiations thérapeutiques. Toulouse : Érès.
- Corcos M. (2016). Fonctionnements limites à l’adolescence : psychopathologie et clinique psychodynamique. L’Information Psychiatrique, 92 : 15-22.
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- Winnicott D. W. (1958). De la pédiatrie à la psychanalyse. Paris : Payot, 1976.
Mots-clés éditeurs : Groupe, Masque, Destructivité, Subjectivation
Mise en ligne 04/10/2017
https://doi.org/10.3917/ado.100.0315Notes
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[1]
Estellon, 2014, p. 12.
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[2]
G. Pankow citée par C. Verney-Kurtz, Journée d’étude « Filiations et actualité de Gisela Pankow » organisée par la Société de Psychanalyse Freudienne (SPF), le 10 octobre 2015, à Paris.
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[3]
Levinas E. (1961). Totalité et infini. Essai sur l’extériorité. Paris : Le livre de poche, p. 210.
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[4]
Brook P. (1985). Mensonge et superbe adjectif. In : O. Aslan, D. Bablet (Éds.), Le masque. Du rite au théâtre. Paris : CNRS Éditions, pp. 193-207 (p. 194).
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[5]
M. Corcos privilégie l’expression « fonctionnement limite » qui sous-tend que rien n’est figé ni a fortiori définitif, et que le développement de la personnalité à cet âge charnière de la vie peut évoluer grâce aux rencontres et aux soins prodigués.
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[6]
Missenard, Gutierrez, 1989, p. 77.
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[7]
Roussillon, 2010, p. 95.
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[8]
Golse, 2010, p. 11.
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[9]
Baudelaire Ch. (1856). Edgar Allan Poe. Sa vie et ses ouvrages. Paris : L’Herne, 1994, p. 17.
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[10]
Rappelons les propriétés de ce médium : « indestructibilité, extrême sensibilité, indéfinie transformation, inconditionnelle disponibilité et animation propre» (De Luca, 2009, p. 4).
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[11]
Llhomme-Rigaud, 2002, p. 36.