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Article de revue

Le roman familial de l’adolescent adopté

Pages 695 à 704

Notes

  • [1]
    Nous avons préféré employer le terme de Self ou Soi dans ce développement portant essentiellement sur les représentations, plutôt que d’alterner l’usage des termes Moi, Soi et Self.
  • [2]
    de Kernier, 2016, p. 735.
  • [3]
    Cohen A. (1972). Ô vous, frères humains. Paris : Gallimard, p. 74.
  • [4]
    Veuillet-Combier, 2016, p.  809.
  • [5]
    Cf. dans ce même numéro les articles de C. Flavigny, V. Cornalba, O. Ouvry, A. Beine.
  • [6]
    Freud, 1909, p. 158.

1 Des tâches que l’adolescent accomplit pour parvenir à l’âge adulte, il est aisé de vérifier que toutes sont traversées par la séparation, l’abandon et l’adoption. L’adolescence soulève la question de la possibilité de se construire comme sujet et de trouver place dans le monde. Elle met en tension les liens œdipiens dont la plupart des adolescents se protègent en créant une distance nouvelle avec le corps de leurs parents et en faisant barrage à leurs sentiments trop tendres envers eux. Ils entament, si nous retenons l’expression, un nouveau processus de séparation/individuation. Dans ce processus, les liens avec les pairs sont recherchés. La richesse et la complexification des identifications devenues possibles offrent un choix plus étendu d’états compatibles avec ces nouveaux enjeux. Elles limitent la dépendance aux imagos parentales pour se définir comme sujet.

Travail de subjectivation

2 Un Self[1] (ou Soi) cohérent doit permettre de maintenir la permanence du sentiment d’exister, résister suffisamment aux mouvements dispersés et contradictoires auxquels conduisent les idéaux internalisés, contenir l’émergence pulsionnelle dans les limites du consensus social et de son versant internalisé, maîtriser la puissance nouvellement acquise des corps – en particulier, mais non exclusivement, sexuelle – et satisfaire les idéaux internes. L’adolescent cherche à acquérir ou stabiliser des représentations de « soi pour soi » unifiées et acceptables, et à rendre leur hétérogénéité tolérable. Il en est de même des écarts avec les représentations de soi pour et par autrui, comme le reflète l’extrême conformisme intragroupe des adolescents. Ces représentations de soi se font et se défont durant l’adolescence pour construire un récit de soi cohérent, une estime de soi suffisante, une satisfaction pulsionnelle acceptable, un respect suffisant des idéaux (avec leurs interdits), et permettre la conservation des objets d’amour en rendant les attaques possibles, mais sans détruire. Cette identité narrative, même si elle conserve une certaine autonomie, se rattache aux éprouvés et au dénouement des expériences passées, aux récits qui en ont été faits et aux affects qui les ont accompagnés. C’est ainsi un travail dynamique de cohérence auquel est confronté l’adolescent dans un contexte de transformation biologique, physique et sociale. Un aspect de cette cohérence est aussi de pouvoir s’inscrire dans une continuité ontologique et intergénérationnelle, et de permettre ainsi au sujet de se représenter un passé et un avenir qui sont en lien. Comme l’illustrait W. R. Bion (1977) dans Une mémoire du futur, les images de soi pour l’avenir s’intriquent avec les visions du passé, se lient inextricablement, et se nouent tout autant avec l’expérience, notamment l’histoire traumatique et l’état du développement. La mémoire du passé doit autoriser celle du futur. La tâche des parents serait ainsi d’offrir à leurs enfants, selon le proverbe chinois, « des racines et des ailes ».

3 L’examen des devenirs des enfants adoptés peut être évalué par l’épidémiologie. Celle-ci offre une image statistique et permet de parler justement de généralités et de tendances, mais elle dit peu sur l’individu. La biologie offre aussi des apports, et il n’est pas inutile d’avoir en tête que dans les plus sévères et prolongées carences précoces, l’enfant s’est développé avec une atrophie corticale. La lecture sociale ou anthropologique de la parentalité, comme proposée par B. Golse dans ce même numéro, permet de relier signification individuelle et structure sociale (Dayan, Andro, Dugnat, 2014). La lecture psychanalytique s’entrecroise avec les précédentes, mais se nourrit d’une interaction plus intense et plus individualisée que dans tous les autres champs d’interprétation. L’auteur, s’il a une véritable pratique, s’engage ou s’est engagé directement avec l’adolescent et ses parents, s’est transformé avec lui et avec eux, a co-construit (Richard, 2007) une lecture acceptable du passé et du présent, une narration « authentique », c’est-à-dire suffisamment cohérente (Benghozi, 2007) dans tous les aspects précédemment énoncés. Une qualité particulière de cette interaction est au centre du processus de changement : le transfert et sa réciproque, le contre-transfert. Cette lecture s’inscrit dans un processus dynamique. En effet, ce n’est pas d’une solution dont a besoin l’adolescent, mais d’un moyen de continuer son travail de développement. Des solutions, il en a ; cependant, il doit se retenir de les tenir trop tôt pour assurées ; comme de tenir pour vérité de son malaise la tromperie sur la qualité de parents des adoptants. Cheminer vers la (non) réponse à l’énigme de comment et pourquoi désirer et vivre, peut conduire au retard ou à l’économie de pans entiers du travail psychique de subjectivation.

Réécrire un roman familial

4 Avec sa famille et d’autres adultes, avec ses pairs et d’autres encore, l’adolescent cherche à se construire une vision du passé qui l’autorise à une vision du présent acceptable. De plus, il doit résoudre ou limiter les discordances, pour construire une cohérence de son récit personnel, qui intègre les représentations sociales de la filiation et ses propres expériences. Le roman remodelé est aussi un remodelage de la mémoire pour que les perspectives choisies offrent une lecture suffisamment appropriée. Narration et mémoire sont ainsi mêlées. Freud (1909), dans un texte inséré primitivement dans l’ouvrage d’O. Rank (1909) Le mythe de la naissance du héros, fait état du « roman familial ». Le mythe, récit fantastique, emprunte à l’attribution par le parent à son enfant naissant les qualités d’un Moi idéal. Mais l’abandon est surtout conçu par O. Rank comme résultant du désir d’un père qui ne veut pas de successeur ou d’un héros qui ne veut pas de filiation. Le héros est abandonné et un mystère règne sur au moins un de ses parents : Moïse, Œdipe, Jésus, Romulus par exemple. Il est abandonné, trouvé et sauvé. Il n’a pas à supporter le poids de sa filiation et de l’entrave qu’elle représente, et peut dès lors s’affranchir d’un destin ordinaire. Aussi l’abandon est-il une sorte d’initiation qui offre à ceux sauvés de la mort l’ouverture à un destin transcendant l’histoire de sa lignée. Freud, dans « Le roman familial des névrosés », fait état d’une rêverie ordinaire, soit d’une activité fantasmatique dont les traces se retrouvent à travers rêve et rêveries. Le roman permet de contourner, au moins fantasmatiquement, l’interdit de l’inceste, et réalise sur le plan imaginaire une autre satisfaction : accéder au désir de grandeur. Si, dans un premier temps, l’enfant a idéalisé ses parents et a voulu leur ressembler, cette première identification est mise en cause par un discernement critique et une rivalité sexuelle. L’enfant dès lors rêve d’une autre famille qui l’adoptera, parée des attributs des parents idéalisés. Ainsi apparaît le travail autobiographique commun qui emprunte au fantasme et compose avec la réalité en demeurant rêverie. Ces traces apparaissaient toutefois dans le soin analytique. Le roman porte sur la filiation et permet, comme Freud le souligne, de « corriger l’existence ». Il est une reconfiguration du passé permettant un avenir. Principalement inconscient, il n’est pas le propre de l’enfant abandonné, mais c’est particulièrement à travers l’abandon qu’il se joue. L’obstacle majeur à ces reconfigurations de la mémoire est figuré par la mémoire traumatique qui se répète à elle-même, peu susceptible d’aménagements.

5 L’adolescent adopté a vécu souvent assez d’expériences pour en faire une histoire, a créé des liens, a baigné dans une langue, dans une sensorialité spécifique, mais aussi dans des projets et des « mandats » transgénérationnels. Est-il encore actuellement aussi cet enfant ? Que faire de ce passé ? Une question, autour de laquelle tournent certains adolescents abandonnés, est adressée sans toujours de réponse presque exclusivement à la mère : pourquoi m’as-tu (ai-je été) abandonné(e) ? Et plus accessoirement aux parents adoptants : pourquoi m’as-tu (m’avez-vous) adopté(e) ? Au-delà, il existe le récit que vont en faire les parents adoptants, et comment l’enfant puis l’adolescent l’intègreront dans ce flux qui est la vie. Être enfant en étant adopté nécessite donc une réécriture du roman familial permettant d’y inclure aussi les parents adoptants, pour les adopter à leur tour.

6 La jeune fille adoptée que décrit N. de Kernier entame une thérapie après une tentative de suicide. Effrayée de voyager avec ses parents dans un lieu sans repère, elle qui vient de loin, elle demande à emporter – adopter ? – un lapin qu’elle n’a pas : « Le lapin […]. C’est un peu comme un bébé […]. Quand on emmène en voyage un petit bébé, il s’en fout qu’on l’emmène voir des choses. Il accompagne et puis c’est tout » [2]. Elle signale aussi qu’un lapin, ça peut mourir de l’inattention d’une mère. La reconstruction du récit de filiation est en route, comme la construction prudente d’un nouveau roman laissant apercevoir les liens d’affiliation et les investissements d’objets à travers des figures de déplacement – la thérapie alternant des énonciations directes, fruits du travail élaboratif, et indirectes, plus spontanées, proches d’une rêverie.

7 Dans le texte de S. Gaultier, l’adoption apparaît marginale dans un tableau de détresse adolescente chez un enfant abandonné, victime probable d’abus et soupçonné d’agression sexuelle. Pourtant, le thérapeute, quatrième psychologue du parcours de l’adolescent, dessine avec l’enfant la possibilité d’une histoire réhabilitant des personnages disparus, en particulier une sœur jumelle abusée comme lui et qu’il protègerait à travers une autre jeune fille bien présente. Avec un dispositif thérapeutique original, il permet de faire jouer les désirs œdipiens sur le mode d’un interdit facilement acceptable et offre à l’adolescent des possibilités de s’identifier aux vertus d’une image paternelle, la sienne. Ici, le trauma et les carences prennent une place essentielle, mais la construction difficile d’un roman familial (dit « des névrosés ») autour de son histoire propre qui avait été déniée, apparaît possible et surtout, seule voie d’élaboration satisfaisante chez un adolescent dont le parcours a été marqué par la confusion et la violence.

La biologisation de la filiation et la question des corps

8 Dans le texte de H. Maïdi, explorant le thème du narcissisme, apparaît la dimension des corps et des apparences dans la question des identifications. Il décrit deux adolescents déprimés. D’abord une adolescente de quinze ans, enceinte, qui demande une interruption de grossesse. Elle rattache les difficultés avec ses parents adoptants à une différence biologique, « génétique », et s’inscrivant « dans le cerveau ». Elle fait donc à son tour disparaître par l’avortement la possibilité du type même de filiation qui, à lui manquer, la séparerait radicalement de ses parents adoptants. Un autre adolescent de dix-sept ans, de « type méditerranéen », choisit son thérapeute pour la consonance méditerranéenne du patronyme. La consonance et l’écriture déplacent le nom de sa valeur institutionnelle vers une donnée d’expérience sensorielle rappelant l’assertion d’A. Cohen : « Depuis ce jour du camelot, je n’ai pu prendre un journal sans immédiatement repérer le mot qui dit ce que je suis, immédiatement, du premier coup d’œil. Et je repère même les mots qui ressemblent au terrible mot douloureux et beau […] » [3]. L’adolescent recherche et se rapproche de la consonance qui pourrait dire quelque chose de son identité : Il n’aime pas être comme tout le monde… après « avoir été tellement malléable quand il était enfant ».

9 C. Veuillet-Combier évoque aussi le corps et rappelle que la puberté interroge la filiation biologique. Elle décrit une adolescente d’origine brésilienne qui selon sa mère « […] fait plus que son âge, elle a été formée très tôt. […] a “ de mauvaises fréquentations ” » [4], comme sa mère qui n’a pu la garder. En fait, elle est restée chaste, son comportement apparaît comme un théâtre d’expérience, un espace entre jeu et réalité. Le père dira de sa fille qu’elle a « une allure de pute ». À l’âge où sa mère l’a fait naître, elle se perce le nombril, là où elle croyait enfant que la naissance se faisait. Il est question de corps hérités et, indistinctement sous-jacentes, de tendances qui y seraient rattachées. La jeune fille use aussi d’une métaphore biologique : elle est une greffe qui n’a pas pris. Le trouble de la filiation se rationalise autour des avatars de la filiation biologique, marqueurs d’identité. Le roman familial s’écrit à plusieurs mains, celles des adoptants apparaissent ici avec netteté.

10 L’adoption dans les pays occidentaux, particulièrement l’adoption internationale (nettement décroissante, environ un tiers des adoptions en France aujourd’hui), est un substitut à la procréation. C’est aujourd’hui moins le cas de l’adoption des enfants « nationaux », qui est de plus en plus souvent intrafamiliale. De plus, l’adoption intrafamiliale est très souvent « simple » à l’inverse de l’adoption plénière qui crée une fiction juridique : la filiation commence avec l’adoption. Cette fiction a été vivement critiquée comme la manifestation d’un déni des origines et des droits des enfants à la connaître. Ce déni n’est que déni juridique, car tous savent, surtout quand les corps rappellent la différence. Il serait donc plus juste de parler de dénégation. Le terme de « greffe » utilisé par la jeune fille, entre en résonance avec cette fiction. Le roman familial « institué » des adoptions internationales nécessite un consensus social, une sorte de collusion sociale du déni, pour s’établir sans trop de discordance : l’obstacle le plus sérieux en est l’apparence des corps. Aujourd’hui, en particulier aux États-Unis, la tendance à nier, à « faire comme si de rien n’était », est progressivement remplacée par l’éloge de la différence, l’intérêt porté aux origines culturelles et ethniques pour une certaine fierté, mais aussi la préparation à faire face aux risques de stigmatisation. Dans d’autres pays, l’adoption internationale est sévèrement limitée. Au Royaume-Uni, depuis 2011, une certaine libéralisation a eu lieu ; elle permet de ne pas faire coïncider l’origine ethnique des parents et celle des enfants, l’hétérogénéité ayant auparavant été pensée comme source majeure de souffrance et de difficultés pour l’enfant.

11 La biologie de la filiation ne se manifeste pas qu’en termes fantasmatiques. En effet, les conditions sévères et prolongées de carences affectives, relationnelles et/ou de stimulations qu’ont pu connaître les enfants adoptés, peuvent avoir un impact sur la croissance de manière globale, et sur le développement cérébral en particulier ; des anomalies à l’électroencéphalographie ont été constatées. L’imagerie cérébrale (IRM) a montré en cas de carences prolongées et sévères, presque toujours chez un enfant en institution, une réduction statistiquement significative du volume de matière grise. À ces anomalies peuvent s’en ajouter d’autres : conditions de la grossesse insatisfaisantes, prise de toxiques notamment, violences secondaires, ne sont généralement pas sans conséquences sur le développement cérébral (Dayan, Andro, Dugnat, 2014). Les études menées en Roumanie ont montré une réversibilité biologique à la fois des performances et de l’état affectif chez des enfants placés ensuite dans des familles attentives et soutenues, en particulier quand l’enfant en bénéficie tôt dans son développement. L’excès de troubles caractérisés chez les enfants adoptés a pu être rapporté essentiellement aux carences et distorsions relationnelles précoces. Elles peuvent aussi résulter, comme dans toutes les familles, d’autres facteurs. Ces troubles peuvent mettre en grande difficulté les adoptants, empreints de culpabilité, surprotégeant ou rejetant, interrogés dans leur propre identité.

12  

13 Ainsi, indépendamment de toute pathologie, l’adolescence des enfants adoptés connaît toujours quelques traits spécifiques car leur construction identitaire présente une complexité particulière [5]. Ces traits ne sont pas toujours manifestes et peuvent se révéler ultérieurement, notamment lors de l’accès à la parentalité. Quelques traits du processus adolescent prennent une résonance particulière chez l’enfant adopté. Un concept a paru éclairant dans ce contexte : l’écriture du roman familial. Sa construction implique plus d’un acteur : l’adolescent, ses parents (tous), sa famille, ses ancêtres, et la société contemporaine à son élaboration. Nous en avons postulé la valeur descriptive, celle d’une formation peut-être moins inconsciente que Freud ne le formulait, dont la trace peut être perçue à travers le discours et la rêverie, les mythes et les contes, mais aussi à travers certains symptômes de l’adolescent. Sa fonction serait de servir « à accomplir des désirs, à corriger l’existence telle qu’elle est » [6]. Il fut initialement appelé « roman familial des névrosés », marquant son caractère commun si ce n’est universel.

Bibliographie

  • benghozi p. (2007). La trace et l’empreinte : l’adolescent, héritier porte l’empreinte de la transmission généalogique. Adolescence, 25 : 755-777.
  • bion w. r. (1977). Une mémoire du futur. T. II, Le passé au présent. Meyzieu : Césura, 1989.
  • dayan j., andro g., dugnat m. (2014). Adoption et développement. In : Psychopathologie de la périnatalité et de la parentalité. Issy-les-Moulineaux : Elsevier Masson, pp. 109-121.
  • freud s. (1909). Le roman familial des névrosés. In : Névrose, psychose et perversion. Paris : PUF, 1981, pp. 157-160.
  • kernier n. de (2016). Infans adoptée, adolescente adoptante, Adolescence, 34 : 733-742.
  • rank  o. (1909). Le mythe de la naissance du héros. Paris : Payot, 1983.
  • richard f. (2007). La rencontre avec l’adolescent en cure d’adulte dans la clinique psychanalytique contemporaine. Adolescence, 25 : 917-933.
  • veuillet-combier c. (2016). Adoption internationale, adolescence, identité et identifications. Adolescence, 34 : 807-817.

Mots-clés éditeurs : Identité, Héros, Identifications, Roman familial, Adoption

Date de mise en ligne : 15/02/2017

https://doi.org/10.3917/ado.098.0695

Notes

  • [1]
    Nous avons préféré employer le terme de Self ou Soi dans ce développement portant essentiellement sur les représentations, plutôt que d’alterner l’usage des termes Moi, Soi et Self.
  • [2]
    de Kernier, 2016, p. 735.
  • [3]
    Cohen A. (1972). Ô vous, frères humains. Paris : Gallimard, p. 74.
  • [4]
    Veuillet-Combier, 2016, p.  809.
  • [5]
    Cf. dans ce même numéro les articles de C. Flavigny, V. Cornalba, O. Ouvry, A. Beine.
  • [6]
    Freud, 1909, p. 158.

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