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Article de revue

Le retrait des jeunes (ou hikikomori), une préférence négative

Pages 593 à 602

Notes

  • [1]
    Selon les critères diagnostiques réévalués en 2010 par le Ministère de la Santé au Japon.
  • [2]
  • [3]
    Maïa Fansten (sociologue), Cristina Figueiredo (anthropologue), Nancy Pionnié-Dax (pédopsychiatre) et moi-même, psychologue.
  • [4]
    Lire en particulier Bartleby le scribe, de H. Melville : entretien avec Laurent Peyronnie à la croisée de la psychanalyse, la philosophie et la littérature (www.jeunes-psy.org/pages/articles/bartleby-le-scribe-de-h-melville-entretien-avec-l-peyronnie.html).
  • [5]
    Nous avons pu rencontrer de jeunes hikikomori et connaître des situations de retrait au Japon grâce à notre collègue le psychiatre Tadaaki Furuhashi, responsable d’une consultation spécialisée au service de santé de l’université de Nagoya.
  • [6]
    Zimmermann L. (2008). La préférence négative. Fabula LhT, (www.fabula.org/lht/4/Zimmermann.html).
  • [7]
    Ibid.

Un détour par le Japon

1 Le phénomène de retrait social inquiète, questionne et interpelle la société japonaise depuis les années 1990 et sa description par le psychiatre T. Saito (2013) qui l’a nommé « hikikomori ». Le Ministère de la Santé au Japon a ainsi défini le hikikomori : « Il s’agit de l’état d’une personne qui évite toute participation sociale en raison de différents facteurs et causes et qui reste cloîtrée en permanence chez elle pendant plus de six mois. Le hikikomori n’est pas une maladie psychiatrique. À noter qu’il est fort probable qu’un certain nombre de cas de schizophrénie (avant l’établissement du diagnostic définitif) soit compris dans des cas de hikikomori » [1]. Cette définition ne pose aucune conclusion quant au repérage des causalités et quant au diagnostic, qui sont deux questions sensibles voire polémiques dans la littérature scientifique. Des études épidémiologiques menées au Japon situent l’âge moyen de début de retrait à domicile entre quinze et dix-neuf ans. T. Saito, interviewé récemment par BBC News [2], estime pour sa part que l’âge d’entrée dans le hikikomori est de plus en plus tardif.

2 Si le phénomène a d’abord été décrit au Japon, il est désormais repéré dans d’autres pays (Kato, Tateno et coll., 2012), dont la France (Guedj-Bourdiau, 2011 ; Stip, 2013). L’intérêt pour le hikikomori se déploie dans des réflexions et analyses qui portent sur sa définition, oscillant entre problématique essentiellement sociale voire économique, phénomène culturel, mode d’expression d’une souffrance ou nouveau syndrome psychiatrique, et sur les modalités de prises en charge rendues complexes par l’absence de demande et l’invisibilité des personnes concernées.

Un détour par les philosophes

3 Pour mieux comprendre ce phénomène riche d’enseignements sur le passage de l’adolescence à l’âge adulte, un groupe de chercheurs français [3] s’est constitué et mène des études s’appuyant sur des registres socio-anthropologiques, mais aussi psychopathologiques et philosophiques. La « préférence négative » est en effet une expression empruntée au philosophe G. Deleuze. Comme d’autres philosophes, psychanalystes ou critiques littéraires [4], G. Deleuze s’est passionné pour Bartleby le scribe, un texte du romancier et poète américain H. Melville. Dans ce texte, H. Melville donne la parole à un avoué, le narrateur, qui décrit sa rencontre avec Bartleby, un scribe qu’il recrute pour son bureau d’étude. Bartleby use et abuse de la formule « I would prefer not to » pour répondre ou plutôt ne pas répondre aux demandes de son employeur. Notons que cette phrase s’ouvre – « I would prefer » – puis se ferme avec « not to ». La phrase exprime une position d’énonciation dont on ne sait si elle est positive ou négative. C’est une parole qui dit presque oui et presque non mais ne dit aucun des deux, une parole qui est une suspension entre le oui et le non. La position de l’énonciateur est indécidable. Cette phrase ouvre une « zone », pour parler comme G. Deleuze, d’indétermination, d’indiscernabilité entre le préférable et le non-préféré, une zone qui ne cesse de se creuser entre des activités non préférées et une activité préférable. Cette zone se creuse et creuse dans le même mouvement une angoisse chez l’autre. L’avoué du texte de H. Melville, comme les parents de hikikomori, témoignent de cette anxiété qui les ronge, confrontés à un espace-temps indéfinissable. La situation de hikikomori peut en effet être figurée comme cette zone d’indécidable, d’indéterminable. Dans cet espace-temps du retrait, ce qui est préférable au regard de la famille, de l’école, de la société, n’est pas préféré c’est-à-dire réalisé par le jeune en retrait. Ce jeune, comme Bartleby, est suspendu, n’optant ni pour le refus d’un non-préféré ni pour l’affirmation d’un préférable. Ce qui est préférable reste non-préféré puisque non énoncé, non réalisé.

Mehdi est un jeune homme de vingt-trois ans quand nous le rencontrons une première fois à son domicile à la demande de sa mère qui s’inquiète de sa situation de retrait depuis cinq ans. Mehdi ne s’affole pas, ne pense pas qu’il y a un problème, psychologique ou autre. Il pense juste qu’il s’agit d’un malentendu entre générations, que ses parents ne le comprennent pas. Il conforte la thèse de chercheurs espagnols (Garcia-Campayo, Alda et al., 2007) qui situent une cause du hikikomori dans la différence générationnelle, en particulier par rapport à l’usage des nouvelles technologies numériques. Durant son retrait, Mehdi travaille à la programmation informatique, mais sans lui donner d’existence sociale reconnue. Il n’envisage ni formation dans le domaine, ni diplôme, ni emploi, ni compétence validée. Il laisse le préférable en un état latent, non réalisé dans le sens où il est dépourvu de toute valeur sociale. Il s’agit d’un préférable fictif, virtuel, potentiel. Ce préférable non préféré peut apparaître en place d’idéal pour les jeunes en retrait, un idéal qui immobilise et isole plutôt qu’un idéal qui pousse à agir et à créer du lien.
Au Japon, Monsieur S. a soudainement arrêté ses études universitaires et s’isole dans sa chambre depuis neuf mois. Son rythme nycthéméral est inversé et il passe ses journées, ou plutôt ses nuits, à jouer sur Internet à un jeu nommé Civilisation. ll parvient à un niveau très avancé du jeu, il obtient même le rang le plus élevé, celui de commandant général ; il est maître d’une civilisation. Il a des hommes sous ses ordres et ne reçoit d’ordre de personne. Dans ce jeu, il retrouve un Moi idéalisé, puissant, qui commande à tous, alors que dans les faits il est de plus en plus isolé, ne commande à personne et ne réalise rien.

4 Ce suspens dans un idéal non réalisé et d’autant plus idéalisé, comme le précise la lecture de Bartleby par un autre philosophe, G. Agamben (1998). Pour ce dernier, Bartleby présentifie ce moment où la possibilité est à son unité originelle, celle, dans un même temps suspendu, de la possibilité et de la non-possibilité, de la puissance et de l’impuissance, le moment avant l’acte. Bartleby suspend la puissance à son point de perfection où ni acte, ni non-acte ne l’ont encore entamée. Le personnage est réserve de puissance et son entrée dans le roman de H. Melville l’illustre car il est décrit immobile au seuil de la porte, suspendu entre acte et non-acte. Il se révèle comme une force de suspension. Cette suspension et cette réserve de puissance engluent dans l’indécision aussi bien les jeunes en retrait que leur entourage puisque ni l’acte, ni le non-acte ne semblent pointer une position subjective, de la même manière qu’aucun symptôme et aucun comportement ne convainquent d’un diagnostic.

Un autre exemple japonais, Monsieur K. O., déclare « qu’étant donné que l’on exige d’un adulte ou d’une personne ayant un statut social élevé une attitude convenable et une certaine perfection », il préfère continuer « une vie oisive », une vie en suspens entre réalisation et non-acte. Il préfère éviter le préféré, le statut social élevé, l’attitude convenable, pour ce qui lui semble préférable, une « vie oisive », c'est-à-dire une non-préférence.

De la préférence négative aux non-préférences

5 La formule de Bartleby ne s’arrête pas à la répétition de l’immuable – « I would prefer not to ». Le personnage melvillien prononce aussi des phrases de non-préférences comme : « I prefer to give no answer » (Je préfère ne pas donner de réponse) ; « I would prefer not to make any change » (Je préférerais m’abstenir de tout changement) ; « I would prefer not to quit you » (Je préférerais ne pas vous quitter). Cette dernière phrase reflète un moment particulier, un moment transitif de la non-préférence adressée à un autre. Ce que Bartleby ne préfère pas, il l’adresse doublement à son autre, ici son employeur, l’avoué, c’est-à-dire le narrateur. Doublement car d’une part il prononce la phrase à son intention et, d’autre part, l’énoncé même de la phrase concerne l’avoué et dit l’attachement de Bartleby à son employeur. Notons que Bartleby ne dit pas : « I would prefer to stay with you » (Je préférerais rester avec vous) – ou plus positif encore : « I prefer to stay with you » (Je préfère rester avec vous). C’est cette énonciation en négatif qui retient l’attention de G. Deleuze.

6 Préférer ne pas se séparer, voici une préférence négative qui concerne tout particulièrement l’adolescence. En effet, les jeunes en retrait réussissent à se retirer tout en restant au sein, au cœur même de leur famille. Or l’adolescence est un processus de distinction, d’autonomisation, elle est même pour certains cliniciens la seconde phase d’un processus de séparation-individuation déjà expérimenté par l’enfant. Il s’agit de reconfigurer, réaménager, redéfinir les objets, images et idéaux parentaux pour tenter de conquérir sa propre image, s’approprier ses objets et réaliser son idéal. Il s’agit de se débarrasser de certaines identifications pour en construire de nouvelles plus pertinentes et adéquates à cet âge de la vie. Tous les cas de hikikomori que nous connaissons se situent en impasse quant à ce mouvement qui défait pour mieux refaire.

Michel décrit sa période de retrait au domicile de ses parents comme « une bulle » qu’il partage en particulier avec sa mère, bulle dans laquelle les goûts, les activités, les mots, les émotions, sont partagés, communs, non différenciés, non distingués entre les différents membres de la famille. Michel s’est retiré pendant deux années, de vingt-trois à vingt-cinq ans, avant de pouvoir reprendre contact avec le monde. Il ne répondait plus au téléphone ni aux e-mails de ses amis. L’enjeu est désormais pour lui de se séparer de cette bulle dont il a bien repéré les saveurs régressives, lui qui se régale à toute heure des bonbons et gâteaux préparés par sa mère.
Un jeune hikikomori rencontré au Japon en janvier 2013 [5] a pu définir sa mère comme un « récipient », un « nid » qu’il « n’a pas appris à quitter ». Il a vingt-trois ans, est retiré depuis trois ans au domicile familial et se dit actuellement incapable de sortir et d’être en relation avec autrui. Il attend la mort de sa mère pour que sa situation s’améliore. Seule la mort, pense-t-il, pourra le séparer d’elle.

7 L’espace-temps dans lequel évoluent ces jeunes hommes leur apparaît comme douillet et confortable et ils le qualifient de nid ou de bulle. Il s’agit en effet d’un espace-temps qui semble délesté de tout risque, de tout acte, de toute décision, de toute confrontation à l’altérité. Ces deux jeunes hommes illustrent à quel point la force de suspension entre acte et non-acte, ce mirage de puissance, se transforme progressivement en un enfermement mortifère dans une bulle dépourvue de désir singulier.

Un dépassement par le préférable

8 Bartleby se sépare progressivement de lui-même dans l’inaction puis dans la mort. Il est dans la perte de soi. Après s’être tenu en suspens et avoir exprimé un néant de volonté, il parvient à une conclusion mélancolique, à ce moment où le Moi devient l’objet du deuil pour reprendre l’expression freudienne. Il meurt sans rien dire ni demander, ni énoncer, en exerçant son droit de préférence au non-être. C. Figuereido, anthropologue dans notre équipe de recherche, avait rencontré une telle conclusion en pays touareg. Un jeune homme en retrait social s’était finalement étendu, ne s’était plus relevé et était décédé. Bien heureusement, cette forme mélancolique du retrait n’est pas la seule issue de la préférence négative. Le retrait, zone d’indétermination, peut être la scène d’une nouvelle dialectique entre non préféré et préférable.

Quentin, quatorze ans, se destinait à un métier en lien avec la discipline et la sécurité, vraisemblablement en réaction et en réponse à une angoisse maternelle. Sa mère, pour des raisons propres que nous ne développerons pas, avait le souhait d’un refuge solide et sûr pour ses proches, les mettant à l’abri des accidents de la vie. À l’occasion d’une visite dans une entreprise mettant en scène la question de son choix professionnel, Quentin est pris de vertige. Ses vertiges se multiplient dans les semaines qui suivent et le contraignent à s’isoler à domicile. Lors de son retrait, il s’ennuie et pour meubler le temps, s’adonne à une de ses premières passions, la peinture. Il peint, déniche sur Internet des cours de peinture, améliore sa technique. Il sort progressivement de son retrait en ayant profondément remanié le champ de ses préférences. Il souhaite être professeur d’arts plastiques.
Notons le chemin remarquable accompli par ce jeune homme. Il souffre de vertiges face aux regards des autres, s’évanouit au sens propre, vertiges qu’il perçoit au commencement par une « vision floue », un « regard vague ». Il s’isole. Puis il sort de son retrait avec la décision d’un préféré, la peinture, qui l’expose aux regards des autres. Il se dit alors « libéré du regard de l’autre », assuré dans son choix de vie. D’un regard qui l’assujettissait, il est passé à un regard qui le porte et lui permet d’agir son désir.

9L. Zimmermann, spécialiste de littérature française, distingue trois déclinaisons de la préférence négative : la détestation, la contestation et le dépassement. Il définit la contestation comme une préférence négative qui instaure « non pas un régime de rejet [comme la détestation pourrait le faire] mais la possibilité ouverte, de déchirure sans statut nettement précisé, qui dit sa promesse sans réaliser son programme » [6]. Cet énoncé est une possible définition positive du retrait comme préférence négative. Le temps du retrait serait le temps d’avant la création d’une nouvelle manière de vivre, encore indéfinissable, encore introuvable. Le retrait serait une « pratique de la négativité ouverte », ouverte sur un avenir qui ne dit pas encore son nom. Cet avenir, ce temps d’après, est illustré par Quentin qui se met à la peinture, comme par Marcel Proust. Ce temps d’après est celui du dépassement. M. Proust avait eu l’idée d’écrire Contre Sainte-Beuve car il estimait que Sainte-Beuve accordait trop d’importance au « moi social ». Ce projet était un moment de contestation. Finalement, dans et par ce geste de préférence négative, il aboutit au dépassement que constitue l’écriture d’À la recherche du temps perdu qui prolonge et éclipse le projet initial. Cette phrase de M. Proust, citée par L. Zimmermann, est prononcée dans le temps de ce travail d’écriture et signale ce franchissement : «  Je commence à dire un peu moins souvent : Je vous noierai dans un océan de merde » [7]. Effectivement, l’écrivain sort de la contestation pour atteindre le dépassement qu’est, et demeure, son œuvre littéraire. Un temps de préférence négative peut constituer une étape sur le chemin du dépassement de soi nécessité par le moment adolescent. Le retrait serait un style d’adolescence dont la sortie pourrait se produire dans le dépassement de soi par un soi-même accompli.

10Quentin, à la différence de M. Proust, n’a pas utilisé le langage de l’écriture pour exprimer sa contestation. Il a été pris de vertiges et s’est retiré. Il a usé d’un langage qui lui est propre, un idiome particulier. La formule de la préférence négative, « I would prefer not to », est l’idiome particulier de Bartleby. Elle est son idiome de détresse, à la fois moyen d’exprimer sa détresse, son inadaptation, son inadéquation à la société représentée par l’employeur, l’avoué dans le roman de H. Melville, et moyen de s’arranger de cette détresse, de faire avec, une sorte de coping qui s’interpose entre Bartleby et le monde, et préserve ou tente de préserver son bien-être. Le retrait social de certains jeunes serait ainsi un moyen de dire et une façon de faire avec son adolescence, cet espace-temps coincé entre des solutions enfantines qui ne sont plus adéquates et les nouvelles exigences du monde adulte. L’enjeu serait que cette expérience de retrait se transforme, selon un style propre à chacun, en un dépassement créateur.

Bibliographie

  • agamben g. (1998). Bartleby ou la création. Belval : Circé.
  • deleuze g. (1989). Postface. Bartleby, ou la formule. In : H. Melville. Bartleby. Les îles enchantées. Le campanile. Paris : Flammarion, pp. 171-208.
  • fansten m, figueiredo c.  (2015). Parcours de hikikomori et typologie du retrait. Adolescence, 33 : 603-612.
  • garcia-campayo j., alda m., sobradiel n., sanz abós b. (2007). A Case Report of Hikikomori in Spain. Medicina Clínica, 129 : 318-319.
  • guedj-bourdiau m. j. (2011). Claustration à domicile de l'adolescent. Hikikomori. Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique, 169 : 668-673.
  • kato t. a., tateno m. et coll. (2012). Does the « hikikomori » syndrome of social withdrawal exist outside Japan ? A preliminary international investigation. Social Psychiatry and Psychiatric Epidemiology, 47 : 1061-1075.
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Mots-clés éditeurs : Préférence négative, Agir passif, Idiome de détresse, Retrait social, Hikikomori

Date de mise en ligne : 10/12/2015

https://doi.org/10.3917/ado.093.0593

Notes

  • [1]
    Selon les critères diagnostiques réévalués en 2010 par le Ministère de la Santé au Japon.
  • [2]
  • [3]
    Maïa Fansten (sociologue), Cristina Figueiredo (anthropologue), Nancy Pionnié-Dax (pédopsychiatre) et moi-même, psychologue.
  • [4]
    Lire en particulier Bartleby le scribe, de H. Melville : entretien avec Laurent Peyronnie à la croisée de la psychanalyse, la philosophie et la littérature (www.jeunes-psy.org/pages/articles/bartleby-le-scribe-de-h-melville-entretien-avec-l-peyronnie.html).
  • [5]
    Nous avons pu rencontrer de jeunes hikikomori et connaître des situations de retrait au Japon grâce à notre collègue le psychiatre Tadaaki Furuhashi, responsable d’une consultation spécialisée au service de santé de l’université de Nagoya.
  • [6]
    Zimmermann L. (2008). La préférence négative. Fabula LhT, (www.fabula.org/lht/4/Zimmermann.html).
  • [7]
    Ibid.

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