1Le but de cette brève contribution sera de discuter la pertinence du terme de « parentalité » en tant que concept utilisable dans le champ de la psychopathologie périnatale.
2Parentalité est un néologisme (il ne figure pas dans le dictionnaire Robert) et s’inspire d’un autre néologisme « maternalité », terme introduit par P.-C. Racamier en 1961 pour désigner l’ensemble des processus spécifiques au psychisme féminin en période pré et post natale. P.-C. Racamier, tout en s’inspirant du célèbre article de D. W. Winnicott de 1956, préférait ce terme nouveau au concept winnicottien de préoccupation maternelle primaire (primary maternal concern). Maternalité ne s’est pas vraiment imposé dans le langage psychopathologique et on peut craindre que paternalité ne subisse le même sort.
3L’affaire se complique du fait que le terme de parentalité a été adopté, sur le terrain des soins à la petite enfance, par le langage des travailleurs sociaux et de ceux qui ont pour vocation l’encadrement des parents et des couples en difficulté.
4Le problème n’est pas purement sémantique et mérite d’être examiné.
5Parentalité est en fait la traduction de l’anglais parenthood. Il existe en français deux substantifs pour traduire parenthood : « parenté » qui désigne le lien naturel, sociologique et juridique entre les personnes, et « parentèle » pour désigner l’ensemble de la famille élargie.
6Il est clair que l’article de Ph. Gutton cerne un phénomène nouveau dans sa description et sur lequel règne un certain vide conceptuel. L’idée même que la parenté, le « devenir parent », coïncide avec des processus psychiques particuliers est nouvelle et reliée à l’essor de la psychopathologie périnatale et des thérapies conjointes parents-enfants. Dans leurs textes novateurs sur ces thèmes, B. Cramer et F. Palacio-Espasa (1993) désignaient par parentalité l’ensemble des processus psychopathologiques décrits cliniquement dans l’interaction parent-bébé, et constitués à la fois d’identification projective et de conflit narcissique.
7Si le terme parentalité est évocateur cliniquement, il faut en souligner aussi l’évidente faiblesse : terme « unisexe », il tente de faire la synthèse entre des éléments psychiques critiques soulevés par la parenté nouvelle tant chez le père que chez la mère, en ne tenant aucun compte des spécificités introduites par la différence entre les sexes.
8L’accès à la parenté est responsable d’une situation de crise intérieure, le plus souvent silencieuse cliniquement et qui se décline différemment selon le sexe du parent. Coexistent ainsi la crise parentale féminine maternelle et la crise parentale masculine paternelle.
Crise parentale féminine : désir d’enfant et grossesse
9La gestation est une aventure biologique, doublée d’une expérience intérieure unique chaque fois et pour chacune. Une grossesse psychique accompagne la gestation somatique et les pathologies obstétricales ont une large part psychosomatique au sens plein du terme.
10Avant l’enfant, il y a eu le désir d’enfant, formule humaine qui réunit l’impulsion à prolonger l’espèce comme chez tous les vivants, l’élan sexuel, et ce vœu suprême : engendrer un enfant, souhait vers lequel convergent tous les désirs infantiles des deux sexes (Freud, 1925). La jeune femme dispose du pouvoir exorbitant de réaliser ce souhait au terme d’une série d’étapes permettant la combinaison harmonieuse de trois éléments que l’on peut décrire comme une charade :
- mon premier serait l’identification à la mère fiable des débuts de la vie : en deçà du conflit œdipien exacerbé à l’adolescence, le mouvement intérieur de la jeune femme vers la maternité est de retrouver l’amour pour la mère des commencements, mère source de vie, fontaine de tendresse sans laquelle le bébé d’autrefois n’aurait pu survivre ;
- mon second serait un autre vœu : recevoir, comme elle, un enfant du père. L’amour œdipien de la jeune fille culmine dans la réalisation de ce bébé qui selon la formule freudienne actualise celui que toute petite fille a, un jour, désiré en cadeau de son père ;
- mon troisième serait constitué par la rencontre adéquate de l’amour sexuel pour un homme actuel, celui du couple, qui pour la jeune femme, va incarner la résultante des deux amours précédents ;
- quant à mon tout, il serait la conception et la naissance de cet être qui, au terme d’une attente, transformera la femme en mère.
11Pour la femme, l’espoir d’une grossesse est toujours teinté d’irréalisme. L’enfant imaginé est supposé tout accomplir, tout réparer : deuils, solitude, destin ; il est l’objet par excellence. La clinique de l’infertilité témoigne aussi de la force de ce désir en soulignant la détresse de celles qui ne peuvent concevoir.
12À l’époque des fusées intersidérales et du travail sur objets virtuels, grossesse et accouchement représentent un retour à une nature immuable. L’élaboration fœtale se déroule silencieusement dans les profondeurs. Vaguement perceptible par des sensations venues de l’intérieur, l’expérience en est difficilement communicable, même au compagnon le plus disposé au partage. Lenteur et temps sont des éléments du processus maternel. Le temps de l’embryogenèse jusqu’à la maturité fœtale et le temps de la rêverie et des réminiscences cheminent côte à côte. La jeune femme ressent aussi de la surprise de ne pas se sentir conforme à l’idéal promis par la lecture de nombreux magazines féminins.
13Lorsque le fœtus devient mobile, il est source de sensations intérieures, mouvements incontrôlés, attouchements parfois érotiques, comme le suggère l’ambiguïté de la formule « il fait du pied ». Néanmoins, le corps de l’enfant attendu reste largement non représentable : ce que la femme enceinte entoure de ses bras n’est pas un enfant, c’est un ventre porteur de tous les mystères et de toutes les craintes. La jeune femme opère un lent retrait de son monde familier. Ses investissements amoureux et professionnels sont en perte de vitesse. Elle traverse une crise maturative (Racamier et al., 1961) comme au début de l’adolescence et appelle à l’aide toute personne de référence. Cette vulnérabilité est vivement ressentie par les praticiens consultés et a fréquemment pour corollaire un sentiment d’abandon ressenti par le compagnon.
14Un processus psychique actif et aisément repérable pendant la grossesse est celui de l’idéalisation maternelle. La nécessité d’une image de référence maternelle est incarnée par la présence traditionnelle des sages-femmes. Elle s’illustre dans les mythes universels et dans l’iconographie religieuse occidentale : la représentation idéale de sainte Anne veillant sur Marie. Cette idéalisation ne manque pas, alors même que d’intenses conflits ont marqué la relation mère-fille et pourront resurgir à la fin de la trêve, après la naissance. Expérience de solitude intérieure, la grossesse requiert le concours et la chaleur d’autres femmes, sa propre mère mais aussi sœurs ou collègues. L’identification idéalisante à une autre est une nécessité pour celle qui attend l’enfant. Mais la place est alors mince faite au compagnon travaillé par son propre cheminement, vers la paternité, également critique et problématique quoique sur un autre mode.
15En outre, la gestation féminine est le moment privilégié d’une transparence psychique au sein de laquelle des réminiscences du passé et des fantasmes habituellement tenus secrets viennent aisément à la mémoire, sans être barrés par la censure quotidienne (Bydlowski, 2000). Le passé réactivé revient aussi au présent sous forme d’affects douloureux, de tristesse irraisonnée, et du souvenir nostalgique de l’enfant que la femme enceinte a été autrefois. Ce ton nouveau a surpris ceux qui, les premiers, ont proposé une attention psychanalytique aux femmes enceintes, et D. W. Winnicott (1956) considérait même ce nouvel état transitoire comme psychotique. Il notait aussi que les femmes s’en souviennent difficilement lorsqu’elles en sont remises. Enfin la gestation et la transparence psychique qui l’accompagne peuvent aviver des angoisses primitives (Winnicott, 1975) antérieures même à l’acquisition du langage. Leur actualisation explique la vulnérabilité psychique de certaines femmes, exposées au risque de naissance prématurée (Mamelle et al., 1984), ou à des manifestations psychopathologiques avant ou après la naissance (Bydlowski, 2005).
16La transparence psychique créée pendant la grossesse est l’occasion privilégiée de nouer une alliance thérapeutique avec le narcissisme maternel. Cette attention est d’autant plus nécessaire qu’à cette période de la vie, l’ensemble du milieu médical et familial accorde prioritairement son intérêt à l’enfant à venir. Le projet thérapeutique sera d’encadrer le dévoilement de souvenirs douloureux et de fantasmes qui, en demeurant cachés mais obsédants, risqueraient de peser sur l’enfant qui grandit. Cette alliance aidera ainsi au développement d’une plus grande disponibilité de la jeune mère à son nouveau-né. Cette disposition est celle des praticiens de la périnatalité qui idéalement sont censés proposer un dialogue aux jeunes femmes enceintes dans les lieux de soins.
17Au total, la gestation féminine est régulièrement l’occasion d’une crise psychique, le plus souvent silencieuse, solitaire, et non partageable avec le compagnon.
Crise parentale masculine : désir d’enfant et identification maternelle
18Face au désir d’enfant, puis à l’accès à la paternité, la problématique masculine est radicalement différente et peut se décliner selon plusieurs figures dont voici les plus marquantes.
Le désir d’enfant peut être dénié
19Comme l’écrivait Nietzsche « pour la femme l’homme n’est qu’un moment, le but est toujours l’enfant ».
20Radicalement séparés du corps de l’enfant à venir par la différence entre les sexes, certains hommes prendront leurs distances. Ils auront perdu contact avec leur désir infantile : ce désir d’enfant actuel qui se réalise sera considéré comme celui de leur compagne ; ils n’ont fait qu’y accéder ; ils iront pour leur propre compte à la conquête d’investissements extérieurs, amoureux, intellectuels ou sociaux, ou autres ; souvent à la recherche d’une immortalité que l’enfant imaginé ne permet pas d’anticiper (un patient alpiniste amateur multipliait ainsi les « premières » dans les sommets des Alpes pendant la grossesse de sa compagne). Ce faisant, ces hommes contribuent à leur propre exclusion, laissant le temps de la grossesse une place imaginaire vacante au côté de la femme enceinte, place que celle-ci remplira d’autant plus facilement avec l’image intérieure idéalisée de son propre père.
21La fuite de la paternité d’une gestation pourtant consciemment acceptée est ainsi une façon de rester fils perpétuel, de ne pas affronter l’image intérieure de son propre père. Si la fuite pure et simple est impossible, cette disposition conflictuelle s’exprimera par des phobies d’impulsion à l’égard de l’enfant à naître (peur de le toucher, de vouloir lui faire du mal, le jeter, l’écraser), traduisant la rivalité et les désirs infanticides, ou par des rêves répétitifs au cours desquels l’enfant est représenté comme un danger immanent, un monstre attendu.
22Dans ce contexte, le futur père manque souvent la première échographie et, malgré ses efforts, reste douloureusement étranger à ce qui se passe. Cette première échographie est certainement une étape décisive pour le futur père : minuscule, le fœtus s’y présente dans son intégralité : son image prouve que le corps féminin est habité par un être humain, figuré, vulnérable. La démonstration est moins claire au cours des échographies plus tardives.
L’identification féminine
23La paternité est aussi l’occasion pour un homme de reconnaître une part féminine à l’intérieur de soi, d’assumer sa propre bisexualité psychique. Cette formule caractérise ces pères que l’on a qualifiés de « nouveaux ». Ils ont probablement toujours existé, mais le contexte sociologique ne leur permettait pas la libre expression qui est maintenant la leur de la tendresse pour le bébé et du plaisir à le soigner.
24Chez certains, la crise identificatoire induite par l’attente de l’enfant peut faire flamber des fantasmes de grossesse et d’identité féminine. Restés inconscients et conflictuels, ils peuvent avoir une expression symptomatique, surtout digestive : douleurs et crampes abdominales, douleurs ulcéreuses, appendicite, mais aussi rhumatismales (sciatique, lumbagos), ou de tout ordre psychosomatique. Sont ainsi décrites des affections oculaires (chalazions), ou dentaires (abcès, gonflement). Assez communément, la dimension « fluxionnaire » de ces troubles en indique la dimension symbolique et traduit le phénomène de conversion hystérique. Un « syndrome de couvade » a ainsi été décrit pour caractériser ces troubles qui selon W. H. Trethovan et M. F. Conlon (1965) pourraient toucher 10% des futurs pères (en France, un feuillet spécial du carnet de maternité de l’assurance maladie prévoit un examen de santé pour l’homme du couple). Le terme de « couvade » est emprunté à l’anthropologie et renvoie à un rite universel (Haynal, 1968) concernant le nouveau père. Selon une injonction rituelle, dans de nombreuses civilisations, celui-ci se met au lit avant ou après la naissance et reçoit les compliments des voisins. Ce faisant, il mime la jeune mère en s’identifiant à elle et annule symboliquement tout mouvement agressif à l’égard du nouveau-né. On retrouve dans ce rituel les deux figures de la crise paternelle (identification féminine et déni du désir retourné en vœux infanticides).
25La naissance est une épreuve pour chacun du couple, mais là encore, à la mesure de ce que la différence des sexes impose.
26Pour la femme, l’accouchement borne l’expérience de la gestation et contraste avec elle par sa violence. Malgré les progrès modernes de l’analgésie et un contexte habituellement favorable, toute femme est ébranlée par la dilatation et l’effraction provoquée par le chemin que doit parcourir l’enfant qui naît.
27La peur n’est jamais loin, cette peur ancestrale qui renvoie aux générations d’autrefois, lesquelles risquaient leur vie en enfantant. Cette crainte peut prendre un caractère panique et conduire à des demandes excessives de césarienne ou d’anesthésie.
28La commotion du processus de la naissance n’est que la part somatique de l’accouchement. Il se colore aussi d’une angoisse liée à sa dimension sexuelle. Il est important de souligner que le travail de naissance prend place dans les lieux du corps marqués par l’expérience sexuelle infantile et conjugale (et il n’est pas excessif de signaler que certaines accouchées rechercheront des sensations sexuelles en refusant l’analgésie). Le premier accouchement est ainsi le terme ultime d’une lente évolution féminine, psychique et sexuelle, Au moment des douleurs expulsives les plus vives, certaines femmes peuvent momentanément perdre tout contrôle et la coutume est d’encadrer solidement l’accouchée de bras secourables. Inversement, d’autres femmes restent sereines pendant l’expulsion, traduisant la solidité de leur résistance psychique à ces mouvements profonds.
29Pour les futurs pères, grossesse et accouchement sont à la limite du représentable. Ils figurent l’impossible de leur anatomie. Ceux qui le désirent sont accueillis en salle de naissance, mais leur présence répond souvent à la pression féministe ambiante. Le déroulement de la mise au monde de l’enfant, vu de face, peut être un spectacle au caractère traumatique, expliquant des malaises, voire les moments psychotiques plus ou moins transitoires que l’on observait lorsqu’on recevait pour les premières fois des pères en salle de naissance. L’habitude actuelle est prise de cantonner le futur père à des gestes de réconfort auprès de sa compagne.
30Enfin, le passage du nouveau-né inaugure brutalement une réalité dont parfois les parents doutaient encore. Une transmutation radicale se produit : d’un ventre habité de mystères surgissent un corps et un visage inconnus. Moment magique ou terrifiant, le corps maternel se divise et chacun des nouveaux parents présents se soude pour toujours au souvenir du nouveau-né.
31Les mouvements psychiques bouleversants qui ont précédé sont activement oubliés dès que dans les bras de ses parents le nouvel enfant a conquis une place et une identité : le bébé est aussi neuf et propre que déposé par la cigogne. L’intense sexualisation précédente s’efface ; fantasmes et douleurs s’estompent.
32L’oubli psychique a pour corollaire social l’intense spiritualisation qui entoure toute naissance humaine acceptée. Donner la vie, à l’instar des dieux, est l’objet d’une exceptionnelle idéalisation, car, comme l’indique H. Arendt, « à chaque naissance nouvelle, c’est un nouveau monde qui virtuellement vient à être ».
33Après la naissance et grâce à son idéalisation, les jeunes parents vont pouvoir regarder leur nouveau-né comme on regarde un ange. Pour peu de temps car en raison de sa faiblesse et malgré ses compétences propres, l’enfant nouveau-né est le lieu d’élection de projections parentales. Souffrances, rêves heureux ou obscurs qui ont précédé se retrouvent sur la scène du quotidien : à travers la myriade des petits gestes de soins, père et mère vont s’exprimer à leur insu, et projeter sur l’enfant tout neuf des parts de leur histoire personnelle. C’est ainsi que se fait normalement le processus de filiation. Dans le meilleur des cas, s’installe une parenté que l’on peut qualifier de normale. Être parent pour la première fois implique de renoncer à sa propre position d’enfant, d’en finir avec l’idéalisation de ses propres parents et de les reléguer dans la catégorie des vieux. Cette position nouvelle oblige le jeune parent à mobiliser des identifications positives à ses ascendants afin d’en assumer le rôle.
34Pour revenir à notre propos qui est la critique du concept de « parentalité », nous nous demandons comment rassembler en un seul concept la somme de processus psychiques si différenciés, maternel et paternel. On peut envisager que les éléments critiques prénatals de l’un et de l’autre se juxtaposent en se tempérant, ou au contraire en s’aggravant.
35Le renoncement parental à sa position d’enfant est formulé par F. Palacio-Espasa comme un « deuil développemental » (1998), mouvement nécessaire dans le développement de chaque humain à chaque étape, de sa propre naissance à l’engendrement de sa postérité. En ce sens la première naissance est décisive et dépend étroitement de l’histoire psycho-sexuelle de chacun.
36Un certain nombre de jeunes parents ratent cette marche. Soit l’hyper-idéalisation de leurs propres parents ne leur permet pas de se sentir à la hauteur, soit, plus gravement, ils sont envahis par les images conflictuelles et agressives du bébé difficile qu’ils ont été eux-mêmes et risquent de ressentir l’enfant actuel comme un persécuteur. Ces projections du passé actualisé sur le nouveau-né seront à l’origine de dysfonctionnements entre le bébé et ses parents ; la situation de crise de chacun risquant de se potentialiser et le bébé venant jouer sa propre partie, en contradiction éventuelle avec les attentes conscientes de ses géniteurs.
37Ajoutons pour conclure que la capacité parentale, la plupart du temps et dans les situations les plus habituelles, est l’inconnue de l’équation conjugale. Pour que le couple reste viable après la première naissance, chacun doit mettre en veilleuse, pour un temps, ses besoins narcissiques et érotiques : tâche ardue pour les sujets immatures ou trop fusionnels qui, dans la situation conjugale, trouvent la satisfaction complète d’aspirations qui risquent d’être mises en échec par les contraintes de la parenté.
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