Avec près de 300 millions de locuteurs, le français est la deuxième langue étrangère enseignée au monde et connaît un dynamisme soutenu grâce, notamment, au développement du continent africain. Dans les trente années à venir, le français verra sa place redéfinie et constituera un enjeu pour un nombre croissant de locuteurs qui souhaiteront ou devront l’apprendre. L’enseignement de cette langue sera au cœur des enjeux des établissements scolaires et des universités et, à l’étranger, les établissements du réseau culturel français joueront un rôle encore plus marqué qu’aujourd’hui dans sa diffusion. Aujourd’hui déjà, les missions en lien avec l’apprentissage et l’évaluation des compétences en français comportent un enjeu qui répond à des besoins institutionnels de premier ordre. Le défi des ministères, établissements d’enseignement supérieur et autres organisations internationales est de proposer des outils qui participent de manière aussi fiable qu’équitable à la sélection de candidats dans le cadre de démarches administratives régaliennes comme les demandes de naturalisation, de carte de résident, de visas d’études ou de travail. De ce fait, les organismes certificateurs, tel que France Éducation international (FEI), ont un rôle stratégique majeur à jouer dans la conception et la distribution de tests et d’examens qui dépassent le seul accompagnement de l’enseignement des langues étrangères et qui ne peuvent, non plus, se résumer à des outils de sanction. En 2021, les certifications en langue revêtent un enjeu social fort et sont intimement liées aux projets de vie de ceux qui les passent…